Festival de photographie PORTRAIT(S) organisé par la Ville de Vichy - 5ème édition - Du 16 juin au 10 septembre.
PORTRAIT(S) présente dix expositions, se tenant simultanément en centre-ville et en plein air.
Portrait(s) présente la première rétrospective à ciel ouvert de Liu Bolin, sur l’Esplanade du Lac de l’Allier. Les promeneurs pourront découvrir une soixantaine de photographies de l’artiste chinois passe muraille qui utilise son corps pour se fondre dans les décors de son choix - linéaire de supermarché, porte de coffre-fort, tas de charbon, devanture de kiosques à journaux… La star de la scène chinoise réalise ainsi d’étonnantes photo-performances.
En plein air, Place Saint-Louis et à la gare, ce sont des images rêveuses et bucoliques, fruits d’une commande passée à la jeune photographe portugaise Sandra Rocha, qui sont exposées. Associant la ville d’eau à un décor champêtre, elle a immortalisé l’éternel été des jeunes vichyssois qui cueillent les roses de la vie en bord de l’Allier.
Dans le cadre d’un partenariat avec SNCF Gares & Connexions, le Festival Portrait(s) s’invite en gare de Vichy et de Paris-Bercy avec une présentation en images de cette
cinquième édition.
Fidèle chroniqueur du « Black Panther Party », le grand mouvement d’émancipation du peuple noir américain des années 70, l’américain Stephen Shames a produit sept ans durant des images qui retracent le combat et les espoirs d’un peuple en marche. Son reportage dégage une énergie brute et fraternelle - il s’inscrit dans la grande tradition de la photographie engagée aux Etats-Unis. Le Suédois Christer Strömholm a réalisé à Paris dans les années 50 un étonnant travail sur la communauté des transsexuels de la place Blanche. Partageant leur quotidien, il a inventé au fil des jours et des mois une nouvelle forme de reportage alliant le documentaire et le poétique.
L'exposition collective de l'agence française de portraitistes Modds : elle présente le travail d'une quinzaine de portraitistes à la forte personnalité qui raflent les unes des magazines les plus prestigieux. Chaque photographe a sa personnalité, sa technique pour créer l’alchimie avec une star inconnue en moins de 5 minutes, une limite de temps dans lequel il se doit d'affirmer son écriture.
S’appuyant sur le talent « caméléonesque » du styliste Ricardo Martinez Paz, la Française Catherine Balet a rendu un hommage aux portraits iconiques telles que le “Baiser de l’hôtel de ville” de Robert Doisneau, “L’autoportrait en femme” d’Andy Warhol. En revisitant des images qui nous sont familières, tout en injectant de l'émotion dans ses interprétations, elle fait appel à notre mémoire tout autant qu’à notre capacité de distanciation.
Pierre Gonnord révèle ici des portraits de jeunes, voire très jeunes gens aux regards empreints de gravité. Les visages, malgré leur juvénilité, sont chargés d’une force vitale et silencieuse auquel le photographe rend un hommage quasi religieux, renouant avec le clair-obscur d’un Caravage, d’un Oscar Murillo ou d’un José de Ribera.
Invitée en résidence au Québec, la Française Claudia Imbert a fait le portrait d’habitants d’un village lointain de Gaspésie, au Québec. En choisissant soigneusement les décors et scénarisant les postures de ses modèles, la photographe développe une réflexion
sur les manières d’habiter l’espace.