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Rues renommées en hommage aux résistants et résistantes

Publié le 27/08/2024

Rues renommées en hommage aux résistants et résistantes

 

Depuis plusieurs années, la Ville de Vichy conduit une politique mémorielle au service de l’Histoire et des Valeurs de la République. La mémoire de la Ville est tournée vers l’avenir. C’est un devoir qui nous concerne tous afin de rappeler l’absolue nécessité de résistance à toutes les formes d’oppression.

Afin de rendre hommage à ceux qui se sont battus pour la liberté de Vichy et la justice pendant les heures sombres de l'occupation. Lors d'une cérémonie solennelle, ce 26 août plusieurs rues ont été renommées en l'honneur de résistants et résistantes dont les actes de bravoure et le sacrifice méritent de rester gravés dans les mémoires collectives. Ce geste symbolique vise à rappeler aux générations futures l'importance du courage et de la détermination face à l'oppression.

 

Plan des nouvelles rues renommées 



Biographies des résistants et résistantes dont les noms ont été choisis pour renommer les rues

Marie-Marcelle VIRAUD

Secrétaire médicale et compagne du Docteur Jean Sabatier l’un des responsables du réseau ALLIANCE de Vichy. Marie-Marcelle Viraud est arrêtée en 1943 avec ses deux enfants à son domicile 6 rue Burnol à Vichy, ses enfants seront libérés mais elle sera déportée à Ravensbrück puis libérée le 9 avril 1945.

Francisque Driffort

Commis principal du Trésor à Vichy depuis 1930, il est domicilié en dernier lieu 5 rue Dubessay à Vichy. Son frère Joseph travaillait également au Trésor à Bellerive-sur-Allier. Militant du Parti Socialiste SFIO clandestin, il est résistant au mouvement « Libération-Sud ». Il est arrêté le 28 février 1944 sur son lieu de travail par deux policiers allemands en civil. Francisque Driffort est interné à la Mal-Coiffée avant d’être transféré à Compiègne. Il sera déporté à Mauthausen (Autriche) puis transféré au Kommando de Melk, puis à celui d’Ebensee. Il meurt d’épuisement au travail forcé le 23 avril 1945, son corps sera brûlé au four crématoire.




 

Alice Arteil

Résistante franc-tireur en 1942, elle prend la tête du maquis de Lavoine, fort d’une cinquantaine d’hommes puis elle organise le « groupe franc Alice », participe aux actions du groupement Roussel et aux combats de la Libération.

 


Georges Mandel

Georges Mandel, de son vrai nom Louis Georges Rothschild, se lance très jeune dans le journalisme et entre à 21 ans à L’Aurore, le journal de Georges Clemenceau. Il devient son chef de cabinet le 17 novembre 1917. Homme d’État, il fut ministre des P.T.T et inaugura, en 1935, le nouveau bureau de poste de Vichy. En 1940, persuadé que la France peut résister à l’Allemagne, il embarque à bord du Massilia notamment aux côtés de Jean Zay, dans le but de continuer la lutte. Accusé de trahison par le gouvernement de Pétain, il est arrêté à son arrivée au Maroc puis sera livré à la Milice. Il fut assassiné dans la Forêt de Fontainebleau le 7 juillet 1944.

 

 




Hélène et Gaston Regnier 

Hélène Regnier et son mari Gaston sont boulangers 20 boulevard des Graves à Vichy, ils entrent au réseau Alliance en 1942. Ils sont agents de liaison et hébergent d’autres personnes engagées dans la Résistance. Hélène et Gaston Régnier, ainsi que leurs enfants, sont arrêtés le 19 avril 1943 par le Sipo-SD de Vichy, transférés à Moulins puis à Fresnes. Leurs enfants sont libérés le 29 mai mais eux sont déportés. Gaston Régnier est emprisonné à Buchenwald, puis au Struthof et à Dachau où il meurt le 23 janvier 1945. Hélène Régnier est transférée à Compiègne puis à Ravensbrück où elle meurt le 30 mars 1945.

 

Marie Jeanne Bouteille 

 

Marie Jeanne Bouteille entre dans le réseau ALLIANCE en 1942. Arrêtée en 1943 à son domicile 36 rue du Sénateur Gacon à Vichy. Internée à la Mal-Coiffée puis transférée au Fort de Romainville avant d’être déportée à Ravensbrück puis libérée le 5 mai 1945




 

Yvette Poucy

Yvette Poucy faisait partie du réseau Marco-Polo (le réseau de Marc Juge). Elle est arrêtée le 26 février 1944 à Vichy dans le cadre de l’affaire Marc Juge. Sont également arrêtés à des dates différentes le commissaire Marc Juge, Yvonne et Henri Moreau, et son compagnon René Chabrier, tous membres du réseau Marco-Polo. Internée à la Mal-Coiffée puis transférée au Fort de Romainville avant d’être déportée à Ravensbrück puis libérée en avril 1945

 

Yvonne Moreau 

 

Yvonne Moreau faisait partie du réseau Marco-Polo (le réseau de Marc Juge). Elle est arrêtée le 26 février 1944 à Vichy dans le cadre de l’affaire Marc Juge. Sont également arrêtés à des dates différentes le commissaire Marc Juge, son mari Henri Moreau, René Chabrier et sa compagne Yvette Poucy, tous membres du réseau Marco-Polo. Internée à la Mal-Coiffée puis transférée au Fort de Romainville avant d’être déportée à Ravensbrück puis libérée le 5 mai 1945.


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