Portrait(s), le rendez-vous photographique de la Ville de Vichy, revient du 11 juin au 19 septembre ! Découvrez le programme ci-dessous.
Portrait(s) présente onze expositions, se tenant simultanément en centre-ville et à l’extérieur, à ciel ouvert : dans l’espace des Galeries du Centre Culturel de Vichy, construit au début du siècle dernier et sur l’Esplanade du lac d’Allier. Un nouveau lieu rejoint cette année les espaces d’exposition de Portrait(s), le Hall des Sources, lieu emblématique de la ville.
Vendredi 11 juin :
“Photographier, c’est retenir son souffle quand toutes nos facultés se conjuguent devant la réalité fuyante... Photographier : c’est mettre sur la même ligne de mire la tête, l’oeil et le coeur. C’est une façon de vivre.” Ces quelques mots du photographe Henri Cartier-Bresson viennent parfaitement introduire cette 9e édition de Portrait(s). Depuis 2020, le temps s’est arrêté puis a repris… par « vagues ». Dans cette houle inattendue, le navire de la culture n’aura pas fait naufrage mais une belle escale photographique le long de l’esplanade du Lac d’Allier, au Centre Culturel et partout en ville.
Une nouvelle édition du festival Portrait(s) est toujours un bel événement. En centre-ville et à ciel ouvert, ce ne sont pas moins de douze artistes qui sont au rendez-vous et dont le point commun est de réinventer l’art millénaire du portrait autrefois pictural, devenu un genre photographique à part entière. Un événement artistique au carrefour de la création, des instantanés d’actualité ou témoins du temps passé. Un regard, des regards qui invitent à la réflexion.
Depuis bientôt dix ans, le monde entier s’expose à Vichy ! Des visages célèbres, anonymes mais aussi vichyssois contemplent, tour à tour, notre cité thermale. Cette année, nous allons pouvoir découvrir le travail de Frédéric Stucin dont la résidence a été reportée pour cette 9e édition en raison de la situation sanitaire. Une mise en lumière de Vichy la sportive entre portrait, poésie, fiction et polar à découvrir sans modération.
Nous adressons tous nos remerciements à ces artistes et aux organisateurs de ce rendez-vous photographique qui, à chaque édition, savent, aux côtés des services techniques et culturels de la Ville, faire résonner l’art dans la ville.
Nous vous souhaitons à tous une agréable déambulation photographique pour cette neuvième édition !
Aurélie Pacheco
Déléguée à la culture, aux arts, au mécénat et au numérique
Frédéric Aguilera
Maire de Vichy
Président de Vichy Communauté
1er Vice-Président du Conseil départemental de l’Allier
Une édition dédiée à la création photographique française.
Nous avons le plaisir de vous annoncer la tenue et l’ouverture de Portrait(s), le Rendez-vous photographique de Vichy, qui se tiendra du 11 juin au 19 septembre 2021. En cette période où la culture est mise à mal par le contexte sanitaire, nous avons décidé de revoir entièrement le programme de cette 9e édition et de dédier son intégralité à une douzaine d’auteurs et artistes de l’Hexagone. Il nous paraissait ESSENTIEL de présenter une sélection, forcément subjective, d’auteurs de la création photographique française et de soutenir par cette visibilité un secteur gravement fragilisé.
Ces expositions proposent un voyage dans la diversité des sujets abordés par les auteurs et dans celle de leurs écritures photographiques. Qu’elles soient documentaires, intimes, fruits d’une recherche personnelle, … ce sont des témoignages uniques et sensibles qui nous invitent à aller à la rencontre de l’Autre, et nous permettent d’appréhender et de mieux comprendre notre monde.
Nous remercions chaleureusement les équipes de ce rendez-vous culturel qui oeuvrent chaque jour à maintenir cet événement, particulièrement la Mairie de Vichy, Vichy Culture et la Compagnie de Vichy qui nous permettent cette année d’investir un nouvel espace d’exposition, le Hall des Sources, un des nombreux lieux emblématiques de la ville. Nos partenaires engagés, Neuflize OBC, avec le projet pédagogique Des mots pour voir, SNCF Gares & Connexions, Cinq Étoiles Productions et le laboratoire DUPON.
Nous sommes heureux de pouvoir vous offrir l’opportunité de découvrir un peu plus la ville grâce à ce nouveau lieu d’exposition du Hall des Sources, qui vient enrichir de belle façon ce parcours photographique. Une perspective particulièrement réjouissante à la veille des dix ans de Portrait(s)…
Nous vous souhaitons la bienvenue à Vichy pour la 9e édition de Portrait(s).
PORTRAIT(S) EN 2021
au programme :
Carole BellaIche, portraitiste des stars, revient sur l’amitié photographique qu’elle entretient depuis vingt-cinq ans avec Isabelle Huppert. Elle présente des portraits tantôt scénarisés, tantôt improvisés de l’actrice, qui laissent transparaître une formidable complicité.
Ralf Marsault, depuis plus de trente ans, a photographié de l’intérieur un monde « en résistance », celui des communautés punks de Paris, Londres et Berlin, auquel il a consacré deux séries emblématiques, Fin de siècle et Faintly Falling.
Mouna Saboni, de son côté, fait oeuvre de mémoire. À partir d’images d’archives trouvées à Tanger, la photographe franco-marocaine aborde les questions d’identité et crée des paysages mémoriels. Les photos récoltées ne sont plus que débris, elles portent des déchirures et des griffures, elles s’effacent sous les mots que la photographe trace dessus et deviennent palimpsestes de vies oubliées.
Patrick Bard, quant à lui, fait retour sur la trajectoire hors norme de son neveu qu’il a commencé à portraiturer en 1983 quand il se nommait encore Jean-Pierre et qu’il a continué à photographier quand elle est devenue Jeanne. Les années ont passé et Patrick Bard a construit un album de famille où Jean-Pierre/Jeanne souffle année après année les bougies, tantôt en beau brun, tantôt en blonde assumée. Son travail trouve un écho dans celui de Corinne Mariaud qui s’intéresse à la représentation des corps. À travers deux séries aux couleurs pop, consacrées à des jeunes gens asiatiques, Fake i Real Me et Flower Beauty Boys, elle brouille les stéréotypes de genre.
Notre époque chahutée est illustrée par deux séries d’Antoine d’Agata et de Yohanne Lamoulère. En 2020, Antoine d’Agata a choisi de rendre compte de la pandémie en usant d’un appareil photo thermodynamique qui enregistre les rayonnements infrarouges des corps. En mettant au jour la température des vivants quand la mort rôde, il a transformé l’épisode viral que nous traversons en une expérience des limites visuelles.
Yohanne Lamoulère arpente depuis 2009 les périphéries de Marseille. Tandis qu’une « politique de la ville » tente depuis plusieurs décennies de quadriller, planifier et gentrifier les quartiers nord, elle a photographié les jeunes des cités qui nouent avec leur territoire un rapport charnel et qui ensoleillent le béton.
L’oeuvre de Mazaccio & Drowilal est elle aussi empreinte d’une fausse légèreté, elle prête à sourire tout en posant de vraies questions sur la nature des images qui nous entourent. Le duo d’artistes fait cueillette de toutes sortes de photos – de toutous, de Miss Univers, de pub Benetton, de gym tonic, de naturistes poilants – qu’ils mettent dans leur mixeur avant de les resservir sous forme de collages à la fois drôles et décapants.
Portrait(s) et la Fondation d’entreprise Neuflize OBC poursuivent le projet innovant mis en oeuvre en 2018 : porter à la connaissance du grand public les trésors de cette collection d'entreprise. Un dispositif d’analyse et d’échange autour des oeuvres est proposé via une médiation afin de favoriser une conversation ouverte et continue entre le public, les scolaires, les experts et les artistes.
Cette année, deux oeuvres de la photographe française Dolorès Marat sont présentées pendant la durée du festival. Les commentaires du public recueillis par la médiatrice en amont de l’exposition sont diffusés dans la salle d’exposition. Une incursion dans l’univers impressionniste de la photographe…
La résidence photographique est confiée cette année au Français Frédéric Stucin qui a choisi de mettre en valeur la dimension sportive de Vichy à travers des portraits décalés d’escrimeurs, de nageurs, de cyclistes, de danseurs, de basketteurs… La ville, dotée d’équipements exceptionnels et d’une expérience reconnue dans l’organisation de stages de haut-niveau, agrège en effet tout une population de sportifs professionnels.
GALERIES DU CENTRE CULTUREL DE VICHY
RALF MARSAULT
ALTER EGO
Depuis plus de trente ans, à travers deux séries, Fin de siècle (avec Heino Muller) et Faintly Falling, Ralf Marsault a suivi une même méthodologie : « mettre en scène et trouver le cadre où chacun jouera son propre rôle ». En partageant des années durant la vie des communautés punks de Paris, Londres et Berlin, il a photographié de l’intérieur un monde « en résistance » et produit des portraits qui souhaitent initier des questionnements autant sur la construction d’identité que la complexité des êtres. Les images reflètent également ses propres interrogations sur la pratique photographique : comment établir un rapport affranchi de la domination entre le photographe et ses modèles, c’est-à-dire comment faire voir au-delà des apparences
Hélène, Stains. 1993
Horpe Area (Heino), Waterton Lakes, Californie. 1978
(rediscovered 2013)
GALERIES DU CENTRE CULTUREL DE VICHY
CORINNE MARIAUD
FAKE i REAL ME
Corinne Mariaud s’intéresse à la représentation des corps. S’adonner à toutes les métamorphoses dans le but de déconstruire les codes de genres comme les codes sociaux, telle est l’obsession de jeunes asiatiques dont elle a dressé les insaisissables contours dans deux séries emblématiques : Fake i Real Me (2017) réunit des portraits de jeunes filles prêtes à tout – chirurgie esthétique, lentilles de contact, coloration de cheveux – afin d’atteindre leur idéal de beauté ; Flower Beauty Boys (2018), rassemble des portraits de garçons non binaires usant du maquillage de façon à mettre à mal les clichés de la virilité traditionnelle.
Hyenjae, Séoul. Série Flower Beauty Boys. 2018
Min, Séoul. Série Fake i Real Me. 2017
GALERIES DU CENTRE CULTUREL DE VICHY
PATRICK BARD
MON NEVEU JEANNE
“C’est mon genre.” “C’est pas mon genre.” Mais de quel genre parle-t-on quand un homme devient femme vers la trentaine, puis choisit de faire retour vers sa condition masculine quelques années plus tard, en décidant que la question du genre, décidement, n’est pas immuable, avant de reprendre tranquillement son chemin vers une transition féminine ? Patrick Bard a commencé à photographier son neveu en 1983 quand il se nommait encore Jean-Pierre et a continué quand elle est devenue Jeanne, jusqu’à aujourd’hui. Les années ont passé et Patrick Bard a construit un drôle d’album de famille, mêlant photos d’archives et celles qu’il a réalisées, dans lequel Jean-Pierre/Jeanne souffle année après année les bougies, tantôt en beau brun, tantôt en jolie blonde, passant du noeud papillon au collier de perles avec une liberté confondante, à la fois non conforme et parfaitement d’équerre dans ses multiples identités.
Patrick Bard est representé par Signatures, maison de photographes, Paris.
Photographie scolaire, années 1970
Jean-Pierre déguisé sur les bords de Marne à Champigny,1988
HALL DES SOURCES DE VICHY
MAZACCIO & DROWILAL
IDENTIKIT
Sous le nom de Mazaccio & Drowilal se cachent Elise Mazac, alias Mazaccio, et Robert Drowilal, deux artistes français qui défient le bon goût et l’ordre établi des images et de leur hiérarchie. Le duo fait cueillette de toutes sortes de photos – de toutous, de Miss Univers, de pub Benetton, de gym tonic, de naturistes poilants – qu’ils mettent dans leur mixeur avant de les resservir sous forme de collages drôles mais aussi décapants, puisqu’il s‘agit pour eux de mettre à mal les représentations qui façonnent nos imaginaires contemporains.
Beatrix, 2019, Série Identitik
Barbara, 2018, Série Identitik
GALERIES DU CENTRE CULTUREL DE VICHY
YOHANNE LAMOULÈRE
FAUX BOURGS
Marseille fascine autant qu’elle dérange. Yohanne Lamoulère, depuis 2009, en traque les soubresauts, campe ses désastres et en brise les représentations afin de les réinventer en compagnie de ceux qui l’habitent. La photographe y enracine ses obsessions : la jeunesse, les quartiers périphériques – qui sont à ses yeux le coeur vibrant de la ville –, l’image de soi et le lien identitaire que l’on entretient avec son territoire. Tout est ici montre de la réalité de quartiers relégués, avec la précision teintée de poésie de ceux qui savent ce qu’ils photographient. Mais finalement, c’est bien une énergie singulière qui se dégage de ces « faux bourgs » et témoigne de leur appartenance universelle à des mondes intranquilles, ceux d’où surgissent pourtant des possibles, de l’amour et du rêve.
Fabienne Pavia / Éditions Le bec en l'air
Yohanne Lamoulère est représentée par le collectif Tendance Floue, Montreuil.
Cécilia. Marseille, 2017. Série Gyptis & Protis
Courage. Marseille, 2019. Série Manger tes yeux
GALERIES DU CENTRE CULTUREL DE VICHY
ANTOINE D’AGATA
VIRUS
Fusion et confusion. Quels sont ces corps aux couleurs rouge sang qui embrasent les images d’Antoine d’Agata ? Ce sont nos corps, les vôtres, le mien, habités par le virus ou affectés par sa menace, âmes errantes dans la ville ou ligotées sur les lits d’hôpitaux, photographiées en 2020 avec un appareil photo thermodynamique qui enregistre les rayonnements infrarouges et qui permet d’enregistrer la température des vivants quand la mort rode. En transformant l’épisode viral que nous traversons en une expérience des limites visuelles, le photographe propose une oeuvre d’une rare incandescence.
Antoine d’Agata est représenté par l’agence Magnum Photos et la Galerie Les filles du calvaire, Paris.
Gare du Nord, Paris. 13 Avril 2020
GALERIES DU CENTRE CULTUREL DE VICHY
MOUNA SABONI
CE QUE NOS YEUX CHERCHENT
ET CEUX AVANT EUX ENCORE
Quel est le lieu qui me fonde ? Est-ce ma terre ? ma langue ? ma maison ? celle de ma famille ? à partir d’images d’archives trouvées à Tanger, la photographe franco-marocaine Mouna Saboni aborde les questions d’identité et de mémoire. Les photos récoltées ne sont plus que débris, elles portent des déchirures et des griffures, elles s’effacent sous les mots que la photographe trace dessus. Mouna Saboni révèle et oblitère dans un même mouvement des images qui renaissent sous un autre jour, transformant ce qui fut en une fiction visuelle et poétique.
Mouna Saboni est représentée par la galerie 127, Montreuil.
Studio España, Tanger, 6 novembre 1958. Série Ce que nos yeux cherchent et ceux avant eux encore. © Mouna Saboni. Courtesy Galerie 127, Montreuil
Sans titre. Série Ce que nos yeux cherchent et ceux avant eux encore. © Mouna Saboni. Courtesy Galerie 127, Montreuil
EXPOSITION EXTÉRIEURE
ESPLANADE DU LAC D’ALLIER
CAROLE BELLAICHE
ISABELLE HUPPERT
Depuis vingt-cinq ans, Carole BellaIche entretient une amitié avec Isabelle Huppert. L’actrice joue à la femme caméléon devant son objectif, montre durant chaque séance un visage différent, se transforme, s’abandonne à des expériences de prises de vues en studio, dans la rue, dans des cafés, lors de voyages comme celui qu’elle effectue avec la photographe au Cambodge. Elle se laisse photographier hors tout contexte professionnel, hors toute période de promotion, donnant naissance à des images tantôt scénarisées, tantôt improvisées, mais toujours libres et qui laissent transparaître une formidable complicité.
Carole BellaIche est représentée par Galerie XII, Paris.
Au Trocadéro, 2001. Série Isabelle Huppert. © Carole Bellaïche
En Marlène, 1994. Série Isabelle Huppert. © Carole Bellaïche
EXPOSITION EXTÉRIEURE / PARVIS DE L’ÉGLISE SAINT-LOUIS
& PARVIS DE LA GARE
FRÉDÉRIC STUCIN
ENDORPHINE
Frédéric Stucin signe la septième résidence photographique et met en lumière Vichy la sportive. La ville, dotée d’équipements exceptionnels et d’une expérience reconnue dans l’organisation de stages de haut niveau, agrège en effet tout une population de sportifs professionnels – nageurs, footballeurs, golfeurs, cyclistes, haltérophiles... Frédéric Stucin en profite pour élaborer une fiction, un polar photographique, et se jouer des disciplines, chambouler les corps et les pratiques et confronter les sportifs et sportives à des scénarios improbables. Didier Daeninckx signe le texte du livre publié chez Filigranes Éditions.
Frédéric Stucin est représenté par Pasco & Co.
Stéphane, parapentiste (Vichy Parapente). Quai de l’Allier. Série Endorphine. © Frédéric Stucin, 2020
GALERIES DU CENTRE CULTUREL DE VICHY
DES MOTS POUR VOIR
DOLORÈS MARAT
PROJET PÉDAGOGIQUE
La Fondation d’entreprise Neuflize OBC présente Des mots pour voir, une exposition pour mettre en valeur les oeuvres de la Collection photographique et vidéographique de Neuflize OBC.
Portrait(s) et la Fondation poursuivent le projet innovant mis en oeuvre en 2018 : porter à la connaissance du grand public les trésors de cette collection d'entreprise. Un dispositif d’analyse et d’échange autour des oeuvres est proposé via une médiation afin de favoriser une conversation ouverte et continue entre le public, les scolaires, les experts et les artistes.
Cette année, deux ou trois oeuvres de la photographe française Dolorès Marat sont présentées pendant la durée du festival. Les commentaires du public recueillis par la médiatrice en amont de l’exposition sont diffusés dans la salle d’exposition.
Fortes et délicates à la fois, les photographies de Dolorès Marat traduisent son attirance pour des personnages isolés qui, rentrant en eux-mêmes, font de leur solitude un monde au milieu de la foule des villes. Aucune morbidité, cependant, dans ces images imprégnées des teintes colorées de l’imaginaire. Impressionnistes, les images de Dolorès Marat baignent dans l'atmosphère crépusculaire de « l'heure bleue ». Ce moment, entre chien et loup, est celui où les choses se révèlent dans leur mystère, où la raison le cède à la magie de l'illusion, […] comme dans cette vision fabuleuse de deux garçons qui, tels Icare, semblent vouloir s'envoler un jour de tempête. Nimbées d'un halo de rêve, ces images n'en sont pas moins fortement ancrées dans la réalité dont elles tirent une certaine violence. […] Ces instantanés portent dans leur flou même l'inscription vivante et, parfois douloureuse, du « mouvement [de la photographe] vers les autres ».
Extrait du texte de présentation de Larisa Dryansky
Médiation : Juliette Russier
Montage sonore : Serge Richard
SOURCE DE L’HÔPITAL
PORTRAIT(S) S’INVITE À L’ÉCOLE
PROJET PÉDAGOGIQUE
Les élèves de Julien Favé, instituteur de l'école Pierre Coulon, travaillent pour mettre en images un ensemble de mots disparates : américain, géant, kangourou, ombre, quartier, yéyé...
Leurs travaux sont réalisés sous la supervision de notre équipe de médiation composée de Jérôme Schirtzinger et Christophe Darbelet.
Les photographies sont présentées sous forme d’une ronde extérieure sur les vitres qui entourent la Source de l’Hôpital, un des nouveaux lieux d'exposition de cette édition.