En 2007, les premières caméras ont été installées sur la plage des Célestins et dans le parking de la Médiathèque et c'est en janvier 2008 que la vidéo-protection a été réellement mise en place à Vichy afin d’assurer la protection des bâtiments, des installations publiques et de leurs abords, et prévenir les atteintes à la sécurité des biens et des personnes.
Actuellement 233 caméras fonctionnent 24/24 heures sur la voie publique ce qui offre une couverture suffisante des zones à fort passage. La répartition des caméras se fait principalement en centre-ville, à la gare, sur les entrées de ville (par exemple pont de Bellerive, pont de l'Europe et allée des Ailes). Les parkings municipaux de la place Charles-de-Gaulle et de la Médiathèque sont également équipés de caméras.
Un système de "floutage" de tous les espaces privés assure la protection de la vie privée des riverains.
Les caméras peuvent être utilisées de deux manières : la surveillance en temps réel de différents endroits de la ville et l'analyse a posteriori des enregistrements suite à un fait particulier (délit, accident de la circulation…).
La Ville de Vichy dispose d’un C.S.U (Centre de Supervision Urbain) dans lequel les policiers municipaux se relaient la journée pour surveiller les zones couvertes par les caméras. Le commissariat de police dispose d’écrans renvoyant les mêmes images et visualise en permanence toutes les caméras de la ville, assurant ainsi une surveillance 24/24 heures.
Lorsqu’un événement attire l’attention des superviseurs, ceux-ci peuvent "prendre la main" sur la caméra concernée puis zoomer, se déplacer, suivre un individu etc… Si le fait constaté est d’importance, une patrouille de police est alors dépêchée sur place.
Le flux d’images est transmis en temps réel sur des serveurs sécurisés, capables d’enregistrer et stocker les données de toutes les caméras, 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24.
Les images sont conservées 10 jours et sont ensuite automatiquement détruites par le système.
Visionnées en temps réel, les images ne peuvent être revues dans ce délai de 10 jours que sous certaines conditions, fixées par la loi (réquisition d’une autorité judiciaire ou sur demande d’un particulier si celui-ci pense apparaître sur l’une des vidéos).